Pourquoi vous ne décrochez pas des réseaux sociaux ?


Nous sommes en 2020 je ne vous demande donc même pas si vous possédez au moins un réseau social sur votre téléphone.

Je ne vais pas non plus vous demander ce que vous pensez de ces réseaux.

On est d’accord, il y a les bons et les mauvais côtés, comme dans beaucoup de choses, cela dépend de comment on les utilise.

Mais un mauvais côté fait l’unanimité : Nous passons trop de temps sur les réseaux.

Nous sommes au courant, mais c’est tellement dur de s’en détacher !

Et puis “Oh on a tous une addiction, moi c’est celle-ci, et elle n’est pas si grave”

Certes, mais comment ces réseaux arrivent à nous rendre dépendant?

On a tous déjà lu quelque chose à ce sujet, mais cette fois-ci je vais vous parler des biais cognitifs qu’ils exploitent.

Voici lesquels de nos biais nous font revenir, encore et toujours sur ces réseaux :

 Biais de cadrage et effet d’amorçage

Le biais de cadrage c’est le fait de nous formuler une chose de sorte à influencer notre raisonnement quand à cette dernière. L’amorçage c’est présenter un premier stimulus pour influencer le traitement d’un second stimulus.

Les réseaux adorent combiner ces deux biais, ils sélectionnent pour vous des contenus de sorte à vous y intéresser, vous faire sentir impliqués à force de les voir, afin que vous ayez envie de suivre cette actualité qui vous concerne, et que vous alliez jusqu'à interagir ce qui est le saint graal de l’engagement.

Et si vous êtes engagé, vous allez revenir.

Biais de confirmation

Nous privilégions les informations qui confirment nos croyances.

Biais cognitifs biais de confirmation

Les réseaux sociaux savent ce que vous aimez, mais aussi ce que vous pensez.

ils vont donc vous pousser du contenu qui confirme ce que vous pensez, et ça, qu’on vous dise que vous avez raison, vous en raffolez.

Et donc, vous allez revenir. 

❸ Aversion à la perte

Nous sommes plus sensibles aux pertes qu’aux gains, même équivalents.

Bien aidé par ce biais, les réseaux sociaux ont développé cette faculté à vous faire croire que vous loupez et perdez énormément d’informations lorsque vous n’y êtes pas.

De ce fait, on passe régulièrement du temps dessus pour “être à jour”. Mais, à jour de quoi?

Conclusion

Bien sûr, cet article ne présente que des aspects négatifs des réseaux qu’il faut donc relativiser selon l’utilisation que l’on en fait. 

Cependant, comprenez que vous y passez beaucoup de temps car ils confortent vos idées, et vous brosse dans le sens du poil. 

Ce qui n’aide pas à grandir ou à s’ouvrir.

Et vous, pensez-vous que  vous avez une consommation saine des réseaux sociaux ?

Source : https://www.connected-uk.com/the-cognitive-biases-that-feed-the-social-media-machine/

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